BILAN PATAGONIE


Il m’était quelques peu compliqué de faire un bilan de l’Argentine et du Chili séparément puisque nous avions passé notre temps de manière éparse dans ces deux pays. Nous sommes passé en coup de vent premièrement au Chili en visitant Santiago de Chile et Valparaiso, en aout 2019. Puis nous avons traversé la frontière pour visiter Mendoza et Formosa où nous sommes restés un mois dans la famille de Xavier. 



Nous sommes revenus dans ces deux pays à partir de février 2020 pour explorer le sud. C’est pourquoi j’ai décidé de faire un bilan de la région de la Patagonie plutôt que de chacun des pays respectif. Il faut dire que autant pour le Chili que pour l’Argentine, l’ambiance, la culture et l’expérience est vraiment différente entre le nord et le sud. 



Nous avons débuté par Bariloche à deux et gardons un très bon souvenir de la route des 7 lacs. L’ayant parcouru à vélo sur 3 jours, nous avons pu profiter pleinement des paysages qui, déjà, nous ont mis dans l’ambiance régionale. Nous avons ensuite traversé la frontière pour rejoindre Pucon et descendre à notre point de rencontre avec Pierre et Léa, à Puerto Varas. 



Nous avons alors débuté notre périple à 4, sous le signe du calme et du repos dans un premier temps. Et comment ne pas être détendus face à de tels paysages. Bien que nous ayons été un peu déçus par l’île de Chiloé, nous avons vite changé d’avis en arrivant à Puerto Natales. C’est réellement à partir du Parc Torres del Paine que nous en avons pris plein les yeux.



Les bleues des lacs, les monts enneigés et la nature en elle-même n’ont cessé de nous surprendre. Nous emmagasinons les photos, en avalant les kilomètres, aussi bien en transports qu’à pied. Un terrain de jeu à ciel ouvert pour les amoureux de randonnée. Et il faut dire qu’on y prend vite goût. Comment résister dans un tel milieu. 



Quant au côté argentin, il se défend lui aussi. Nous sommes entrés en matière avec le Perito Moreno, qui reste selon moi un joyaux de la nature, qui plus est, nous ne savons pas encore combien de temps nous pourrons le contempler. El Chalten vient s’ajouter à nos multiples étapes.



Et enfin Ushuaïa qui vient clore ce périple sur fond d’exception en tant que « ville la plus australe du monde », bien que peu attractive en comparaison au reste. 



Pour être tout à fait honnête et si je veux rester fidèle à moi même, le tourisme ici (plus qu’enraciné) est exubérant. Les villes sont quasiment organisées pour les touristes et le coût de la vie impacte plus sévèrement le porte monnaie. Et bien que j’ai horreur d’entendre parler anglais ou français sur ce continent, ou encore voir des hordes d’étrangers (comme nous finalement) envahir l’espace des locaux.... il faut aussi voir les côtés positifs. Les chemins sont de manière générale, très bien balisés, les services sont fonctionnelles et appréciables après des bonnes heures de marche. Enfin, nous pouvons retrouver le confort qui parfois manque dans d’autre pays. Autre gros avantage indéniable, la nature y est préservée, les consciences écologiques sont éveillées et se rendent compte du trésor qui réside sur ce territoire.



Bref, c’est un souvenir agréable que nous gardons de cette région. Nous avons goûté à un autre tourisme, avons pu nous dépenser sur les sentiers et surtout profiter de ces paysages incroyables. A titre personnel, ne connaissant pas les régions montagneuses d’Europe (ni de France), cela est une belle découverte qui, je le conçois, peut manquer de dépaysement pour certains. 



Quelques faits récurrents : 

- Les Empanadas 
- Les logements hors de prix 
- Les interminables trajets en bus
- Les casses-croutes mangés en haut des miradors
- Les lacs turquoise, gris, bleu foncé, et j’en passe 
- Les pancartes dans les bus où les bureaux, demandant de ne pas se déchausser
- Les centaines de photos à supprimer, car toujours gâchées par un inconnu lui même entrain de prendre un photo

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