EL CALAFATE


2 Fév - 3 Fév

Nous voilà de nouveau sur le territoire Argentin, passant ses frontières pour la troisième fois de notre voyage. Cette fois-ci ce n’est ni le vin, ni les lacs qui nous font nous déplacer, mais le célèbre glacier « Perito Moreno ». Son nom provient du naturaliste Argentin ayant étudié la région au 19ème siècle, Francisco Pascacio Moreno.


Pour admirer ce spectacle de la nature, nous devons nous rendre à El Calafate, la ville la plus proche du parc national « Los Glaciares ». Nous arrivons la veille. Près de notre logement, une petite réserve naturelle borde les quartiers bas où barbotent deux ou trois flamands roses. Le centre ville se résume à une grande avenue principale où se regroupent les restaurants et agences touristiques. L’après-midi sera rythmé par un énième match de notre équipe favorite : l’OM...


Le jour suivant notre tour est prévu à 13 h. Nous profitons de la matinée pour régler quelques détails et nous rendons au point de rendez-vous après manger. La salariée de l’agence nous demande d’attendre que l’on vienne nous chercher. Nous déchantons un peu lorsque nous voyons le minibus partir sans nous et le bus d’une soixantaine de places s’arrêter devant nous. Bien reçu, nous pouvons oublier l’intimité. Nous passons une bonne heure à faire le tour des hôtels pour récupérer les autres touristes et le pire reste à venir lorsque la « guide » allume son micro. C’est décidé, nous ne pourrons pas faire de sieste. Nous entrons dans le parc une heure plus tard et commençons par prendre le bateau pour s’approcher de la partie sud. 



C’est impressionnant de voir s’étendre autant de glace et d’observer ces 70 mètres depuis le niveau de l’eau. Nous revenons sur la terre ferme pour aller l’observer cette fois depuis les passerelles. Et c’est encore plus stupéfiant.


Plusieurs parcours sont proposés, mais peu importe celui que l’on emprunte nous restons face au perito moreno sans pouvoir détourner le regard, toujours à l’affut d’un mouvement ou d’un détachement.


Nous aurons la chance d’en voir plusieurs modestes, mais la météo n’est pas idéale pour voir des pans entiers plongés dans le lac Argentino. Le vent et le froid rendent le processus plus lent et ne nous permettent pas de rester immobiles. Peu importe, nous ne réalisons toujours pas l’exceptionnelle chance que nous avons d’être ici. 


Nous devons déjà rejoindre le bus, et bien entendu c’est lorsque nous sommes rendus en haut, sans vue dégagée, que nous entendons un bruit sourd, plus gros que la normale. Mauvais timing. 


Nous avons peu marché, mais nous sommes tous assommés par ce froid patagonien et par ce paysage incroyablement unique. 


Despues ~ El Chaltén 

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