RIO DE JANEIRO

11 Nov - 17 Nov 

Pour notre départ des pluies diluviennes nous souhaitent bon vent, aucun regret donc.
Nous prenons le bus et arrivons en début d’après-midi à Rio... toujours sous la pluie. Rio était une étape attendue, car en plus d’être une ville emblématique, c’est le point de rencontre avec Pierre et Léa. Le frère de Xavier et sa copine nous rejoignent pour explorer le Brésil, nous resterons 1 mois ensemble et nous nous retrouverons de nouveau pour la Patagonie en Janvier. 

Nous nous installons dans notre logement la veille de leur arrivée. Situé à 2 pas de Copacabana, nous en profitons pour faire un saut à la plage. La baignade ne s’y prête pas encore, nous passons donc la journée à découvrir les alentours. Nous jetons un oeil à la plage d’Ipanema. 


Il semblerait que la glorieuse Copacabana ait cédé sa place de favorite à sa voisine. Plus fréquentée, mais également joliment habitée, c’est aujourd’hui sur cette plage qu’il faut se rendre. De notre côté nous n’avons pas de préférence particulière, chacune a son charme. La première offre une vue sur le pain de sucre, et l’autre sur la montagne des « Dois irmaos ». 


En rejoignant notre logement nous croisons un petit marché aux étales soignées, vendeurs de fruits et légumes jouent des coudes avec les stands de Tapioca, nous craquons pour une tapioca à la coco. 
Pierre et Léa arrivent sur les coups de 21 heures. Les retrouvailles font plaisir, et parce qu’un plaisir n’arrive jamais seul, nous avons le droit à un festin de fromage et charcuterie. J’en salive encore... 


Le lendemain, ayant déjà repéré les lieux, nous refaisons un tour dans la ville et sur les plages. L’occasion de regouter les spécialités locales. Pour récompenser notre marche, nous faisons honneur à Copacabana et allons nous rafraichir dans l’océan pacifique. Nous avions été prévenus quant au niveau de température des eaux de Rio, mais l’entrée reste piquante. Nous ne traînons pas et partons vite nous réchauffer avec l’ambiance du match de Flamengo dans un bar du coin. Du plus jeune au plus vieux, peu importe le genre ou le sexe, tous sont de fervent supporters, et l’ambiance en ressort gagnante. 


Pour ne rien rater, nous prévoyons chaque jour une activité. La première sera la visite des fameux escaliers Selaron. La pluie n’arrête personne, et ça se bouscule presque pour avoir sa photo. Au delà de l’évident avantage esthétique de ces marches, elles ont l’utilité de relier le quartier de Lapa à celui de Santa Teresa. Le premier serait privilégié le soir pour boire un verre ou manger, et le second plutôt à visiter en journée. 


Perché sur une des hauteurs de Rio, on peut y apprécier la vue sur la ville, mais également l’art ambiant. Pour notre part, la météo ne nous permettra pas d’en juger. On termine par le centre historique, témoin des inégalités qui règnent dans cette ville, on y trouve des bâtiments délabrés, mais aussi des commerces et troquets paraissant être là depuis la nuit des temps. 


Le jour suivant, c’est au tour du Pão de açúcar de recevoir notre visite. Pour se retrouver en haut des 396 mètres d’altitudes de ce géant de granite, il faut prendre deux téléphériques. Décidés à marcher, nous ne prenons pas le premier et montons à la force de nos cuisses. Nous ne sommes pas déçus de nôtre choix.


En effet, outre l’économie du ticket (qui est loin d’être bon marché) nous pouvons profiter des points de vues et nous croisons même des Ouistiti. Un peu essoufflés, nous arrivons au deuxième téléphérique, cette fois inévitable. Un vent terrible souffle la haut, mais la vue vaut le détour. 


Pour cette cinquième journée ensemble, le soleil daigne enfin nous saluer. L’occasion de se lancer dans une petite randonnée sur l’imposant « Dois Irmaos ».


Pour cela il faut d’abord longer les deux plages, nous resistons à l’envie de nous poser sur nos serviettes, un cocktail à la main, et arrivons aux portes de la favela « Vigadil » qu’il faut traverser pour atteindre le début du chemin. Nous suivons les conseils des locaux et traversons le quartier en moto taxi. Non pas que nous risquions nos vies, mais plutôt que la montée est sportive, nous économisons donc nos forces pour le reste de la marche. Le soleil est bien présent mais nous arrivons au bout de nos peines au bout d’une quarantaine de minutes, et nous pouvons enfin profiter de la plus belle vue de la ville.


Avant de prendre notre bus pour notre prochaine étape, nous nous rendons à l’incontournable de Rio, le Corcovado. Cette imposante figure de pierre ne laisse pas de marbre. Cependant, une fois rendu au pied du Christ Redempteur les choses se compliquent. La circulation se fait difficile, prendre une photo nécessite de redoubler de stratégie, ce qui donne vite envie de redescendre et quitter la foule. 


Nous revenons juste à temps pour remplir nos estomacs et prendre l’avion pour Salvador de Bahia. 


Despues ~ Salvador de Bahia

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