COCHABAMBA


10 Août - 14 Août 


Nous nous rendons comme convenu à l’aéroport aux alentours de 5 heures du matin. Bien qu’il ne dure que 35 minutes, le vol nous laisse apprécier le levé de soleil sur la région montagneuse. 


Notre heure d’arrivée nous permet de prendre tranquillement nos marques dans cette ville. Nous avons de la chance et nous arrivons un samedi, jour de grand marché. Ainsi, nous nous plongeons dans ces rues gorgées de stands et nous y perdons quasiment. 

Un peu déçus par les produits proposés, nous passons à table. Claire et Christine enchaînent ensuite sur la visite du couvent Santa Teresa qui paraît valoir le detour. Nous passons alors au jardin botanique qui, pour le coup, ne révèle aucun intérêt. Enfin nous revenons par le quartier Poblado où là encore nous cherchons l’attraction.  


Durant cette journée nous observons une nouvelle facette de la Bolivie, beaucoup plus moderne et soignée que les précédentes étapes. 


Le lendemain nous programmons une visite dans un village situé à 1 heure de là. Et lorsque le taxi nous dépose, nous sommes à nouveau percutés par le changement de décor. Outre le côté Western du village que nous découvrons dans les rues bordant la place principale, nous assistons à une vrai ambiance dominicale.


Dans un timing idéal, nous débarquons juste pour la sortie de la messe, durant laquelle il y avait visiblement un groupe de mariachi mexicain ayant fait le show. A l’unanimité nous sommes charmés par la douceur villageoise de Tarata. Les maisons sont faites de terres, les câbles électriques sont investis par des touffes de mauvaises herbes, et enfin les maisons affichent un drapeau rouge lorsqu’elles vendent la traditionnelle Chicha. 


Le marché ne compte pas plus de 3 allées, mais une spécialité semble animer tout le village, et susciter la fierté de ses habitants. Nous parlons bien là du fameux chorizo de Tarata. Tout de suite conquis par cette information, nous avançons avec envie vers la seule partie du village n’ayant plus de place libre pour garer sa voiture. 


Nous choisissons un stand et récupérons nos assiettes généreusement remplies. Nous savourerons cette ambiance à la fois familiale et festive. Cette dernière étape nous fait du bien à tous après avoir enchaîné les villes. 


Dans notre enchantement nous entendons parler d’une fête qui se déroulerait à seulement 15 minutes d’ici. Nous sautons dans un taxi, récupérons deux campensinos âgés que le chauffeur place confortablement dans le coffre, et arrivons dans la ville un peu plus animée de Cliza. 


Nous tombons en face du marché et commençons à questionner les habitants sur cette fête. Il semblerait que nous ayons été berné. Nulles fêtes ici, si ce ne sont des prix intéressants sur les chapeaux. Nous acceptons notre défaite et rentrons sagement à Cochabamba pour profiter de la dernière soirée de Christine et Claire à nos côtés. 


Après les avoir accompagné à l’aéroport, nous changeons d’appartement pour les jours qu’il nous reste dans cette ville. Nous atterrissons dans un quartier plus riche et résidentiel. Et la tranquillité qu’il nous apporte tombe à merveille. Nous occupons ces deux journées au repos et à la reprise du blog et de l’organisation du voyage. Nous en profitons également pour une reprise en douceur du sport. 


Despues ~ Salar d’Uyuni 

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