Otavalo - La surprise équatorienne 



19 juin - 21 juin 

Après une bonne nuit de bus et un petit vomis juste derrière nous, nous arrivons à Ipiales, ville Colombienne du sud, proche de la frontière.

          

Nous passons l’immigration sans encombres, nos doigts de pieds ont à peine le temps de s’engourdir par ce froid glacial que nous voilà déjà sur le sol équatorien. 
Un deuxième bus nous attends pour nous emmener à Otavalo. Compte tenu des dernières informations et de la réputation des transports du pays, nous sommes très méfiants et préférons attendre le bus d’une autre compagnie que celle qu’on nous propose énergiquement. Devant notre refus, un homme nous dit que si nous croyons en Dieu,rien ne se passera. 
L’argument ne nous convainc pas, nous prenons le prochain. 

Notre trajet se passe relativement bien outre les 3 contrôles de police, et un deuxième vomis, cette fois-ci devant nous. Il faut dire que Xavier a offert des snacks aux enfants qui visiblement n’ont pas supporté les nombreux virages. 
Heureusement les paysages sont somptueux, les Andes équatoriennes nous promettent de belles balades. 
Ajoutons à cela des passagers aux larges sourires et les deux heures passent en un éclair. 



Nous sommes déposés en bord de route et rejoignons le centre d’Otavalo pour prendre nos quartiers. 
Nous mangeons un riche déjeuner pour trois fois rien et fort en patates !

Une petite sieste en attendant que Maman vende ses ponchos
Nous nous baladons alors dans le village. Au fameux marché des ponchos nous rencontrons un vendeur local qui connaît La Rochelle et s’est déjà rendu aux francofolies. C’est difficile, mais nous ne craquons pas face à l’artisanat qui appelle à l’achat compulsif. Je repartirai tout de même avec un pull en poil d’apalga habilement négocié pour affronter le froid des montagnes. 



Le lendemain nous prenons un peu de hauteur en gagnant le chemin du « lechero ». Rien à voir avec son nom, nous ne croisons aucun laitier sur la route. Déçus. 



Nous descendons alors au lac voisin, et après une bonne marche, nous nous arrêtons dans un restaurant routier, le seul à ne pas avoir un vrai cochon pendu par le nez et acquitté de son abdomen en guise d’accueil. 
Nous y rencontrons une femme et son enfant greffé à son dos, ayant vécu un temps dans le pays basque espagnol.



Décidément, nous en venons à penser que les équatoriens sont de fervents expatriés, qui pourtant ne résistent pas à l’envie de revenir à leurs racines. 



Nous commençons à nous faire aux changements si rapide de climat et aux mini tempêtes de sable. Une vrai chorégraphie de déshabillement et rhabillement se met en place. 
Le soir je goûte au Quimbolito, mais nous n’aurons pas la force d’essayer la spécialité suprême : le cochon d’Inde. 




Le dernier matin nous assistons au défilé en l’honneur de l’Inti Raymi (fête du soleil), un spectacle un peu désordonné mais fort joviale.



Enfin nous nous rendons au marché des animaux, délocalisé à 15 minutes en voiture du centre. Nous y croisons des cochons dindes, des poussins, des coqs, des moutons, des vaches, des porcs et bien d’autres espèces. Quel spectacle, mais pauvres bêtes... Chaque vendeur vient exposer sa marchandise, parfois ce sont des chatons dissimulés sous un poncho, parfois un lapin tenu par les oreilles, il y en a pour tous les goûts.




Otavalo nous offre une belle entrée en matière. Certainement parce que nous ne nous attendions à rien, tout comme le Guatemala, nous avons été agréablement surpris. Ce n’est que notre première étape mais elle nous donne une impression de calme ambiant, encore différent de celui que nous avons connu. Ici pas de danger, chacun fait son chemin tout en restant souriant et accueillant. Nous nous éloignons de la proximité Colombienne pour nous rapprocher d’une sincérité timide. 

A chacun son atout, n’empêche que c’est une chouette image que nous gardons pour le moment. 

Despues ~ Quito 

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