COLOMBIE - BILAN 


Comme nous le disions, la Colombie est le pays auquel nous avons consacré le plus de temps. Ils ont été nombreux, ces voyageurs à nous dire que nous tomberions amoureux de ce pays et que nous ne pourrions pas faire autrement qu’apprécier notre séjour. 
Et bien... effectivement nous aussi nous sommes tombés sous son charme. Et c’est juste aux côtés du Guatemala qu’elle vient se positionner. 



 Il faut dire qu’il s’en est passé des choses en ces 3 mois. Nous avons commencé par la chaleur de la côte Caraïbes et les rues animées de Cartagena, la ville la plus belle d’amérique du sud, paraît-il... 


Puis nous nous sommes encore plus réchauffés en passant 1 mois dans le désert de la Guajira, à découvrir la culture Wayuu, et à se détendre les week-end à la plage. Nous avons aussi réalisé un volontariat qui nous en a appris long, tant sur nous même que sur des domaines que nous ne connaissions pas. 


Ensuite nous n’avons cessé de descendre, nous avons savouré la beauté des petits villages, avons usé nos chaussures en montant et descendant les montagnes que nous croisions. Bref, entre découvertes et rencontres, nous avons été gâtés. 



Puis nous avons affronté la grisaille des grandes villes, et avons goûté aux meilleurs cafés de la région. 

La Colombie a aussi été notre premier pays d’Amérique du Sud, et déjà, nous avons ressenti un changement d’ambiance avec l’Amérique centrale. 


Nous en retiendrons : 
- La chaleur des locaux, prêt à sacrifier leur journée pour nous
- Les petits surnoms affectifs qui, je dois l’avouer, vont vraiment me manquer ( Mi reina, mi amor, mi vida...)


- Les Arepas sous toutes ses formes
- Les magnifiques petits villages coloniaux 
- Des plages à l’ambiance si particulière 


- La musique à s’en faire péter les tympans et à n’importe quelle heure  
- Les soupes et jus de fruits qui accompagnent chaque déjeuner, dur... 
- La mangue avec sel, poivre et citron


- Les couleurs que l’on retrouve absolument partout (murs, oiseaux, papillons, fleurs) remède infaillible contre la dépression   




- Et de manière général les fruits prêt à déguster que l’on peut trouver n’importe où dans la rue 
- Les vendeurs au milieu de nulle part qui entrent dans le bus avec leur remède miracle contre l’éjaculation précoce, acné et autres pathologies gênantes
- Toujours ces vendeurs de bord de route qui te proposent de la viande ou autres aliments étranges dans un tissu douteux 
- Le passage de l’été a l’hiver en une journée dans les Andes 
- Les paysages vallonnés et verdoyants
- Des salles de jeux (billard, grenouille et Tejo) plus que d’habitants


- Ces transports atypiques 


Et puis il y aussi : 
- La corruption que l’on retrouve dans les nombreux projets de routes, de téléphériques (et j’en passe), abandonnés car l’argent s’est envolé entre temps  
- Les indications approximatives des locaux au lieu de nous répondre « Je ne sais pas demande à quelqu’un d’autre ! » 
- Les spécialités culinaires que les Colombiens tiennent absolument à nous faire goûter, mais dont nos estomacs se seraient bien passés
- Les bus qui peuvent s’arrêter tous les 10 mètres car les passagers ne peuvent s’accorder à monter ou descendre à un même point
- Le vin hors de prix et de qualité moyenne
- Les chiens sur les chemins de rando 
- La manie de tout faire frire 
- Le café, parfois difficile à boire car très souvent accompagné d’un kilo de sucre (sur la côte surtout)

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