Jerico 


29 Mai - 3 Juin

Pour rejoindre le calme nous n’avons malheureusement pas d’autre choix que de repasser par Medellin. Nous changeons de bus, et nous nous réjouissons de voir que nous ne sommes que 4. Le chauffeur rigole lorsque je lui fais part de mon enthousiasme. J’en viens maintenant à me demander s’il ne se moquait pas de ma naïveté. En effet, car c’est se réjouir d’un trajet de 4 heures (pour faire 110 km) ressemblant de toutes part à des montagnes russes... Mon estomac s’en souvient encore. 



Nous acceptons la punition lorsque nous arrivons dans ce petit village si tranquille. Ici les hommes ont une classe folle. Nous n’en finissons plus de compter les chapeaux et accessoires de cuirs qui défilent sur la place. Certains sont vissés à leurs chaises de cafés, d’autres marchent doucement au rythme du village. 

En arpentant les rues, on retrouve devant certaines maisons ce type d’inscription indiquant à quoi se vouent leurs habitants

L’ambiance est apaisante, et notre logement l’est encore plus. Nous tombons une fois de plus merveilleusement bien. Angelo (un colombien italo-argentin) nous accueille avec un délicieux café de la région. Luz (sa mère) ne tarde pas à descendre nous saluer. 

A gauche : Totti, la star de la maison / A droite : la star du village 

Les deux forme un duo amusant, et attachant. Unis par une relation forte, ils mettent tout en oeuvre pour que l’on se sente bien. Angelo est administrateur d’un centre culturel où nous nous rendrons à plusieurs reprises. 


Nous profitons des balades en jouant la stratégie. Ici, une demi-journée de soleil vaut de fortes pluies et un orage spectaculaire en fin de journée. Nous parvenons à monter jusqu’au parc de « las nubes » et Xavier se laisse tenter par un peu de parapente. 

         

Et toujours... des observateurs pour veiller au calme du village 

Par la même, nous rencontrons un couple de Suisses avec qui nous partageons un verre. En tour d’amérique centrale, ils finissent sur la Colombie. Nous sympathisons, et prévoyons de nous revoir, ayant à ça prêt, le même itinéraire.


Nous clôturons notre passage à Jerico par une soirée quelque peu arrosée avec Angelo, luz et sa famille. Nous découvrons également une manière de danser particulière, qui correspond bien à la chaleur colombienne.  Expression artistique ou coït, c’est à s’y méprendre... 


Jerico concurrence Barichara, restée depuis, notre coup de coeur en Colombie. Sa place animée et ses habitants qui ne cessent de vous saluer y jouent pour beaucoup. Comme ce populaire Umberto, arborant fièrement la centaine de photos prises avec des touristes ( en grande majorité composé de femmes) dans la tienda du coin. 


                 

Il faut quelques jours pour se rendre complètement compte de l’ambiance qui règne ici. Notre séjour ne nous aura pas déçu. 

Despues ~ Jardín

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