Bogota ou la mauvaise réputation

Le jeu de la grenouille très répandu en Colombie 

17 Mai - 20 Mai 

Si vous nous suivez depuis le début, vous vous rappelez peut-être de notre terrible trajet à Cuba. Ceci étant nous avions fait la rencontre fort sympathique d’un couple de Colombien avec qui nous avions partagé notre mésaventure. 

Nous avions gardé contact sans vraiment savoir si nous nous reverrions. Mais eux comme nous, n’ayant qu’une parole, nous nous sommes retrouvés 6 mois plus tard dans la capitale Colombienne. 

Mayra et Federico (qui pour être exact est un Uruguayen nouvellement Colombien) ont donc fait des pieds et des mains pour nous accueillir et nous faire découvrir leur ville. Vivant plus exactement dans un village à 1 ou 2 heures du centre, ils ont demandé à l’une de leur amie de nous accueillir pour le week-end. Nous avons alors fait la connaissance de Milena, qui est toute aussi charmante et adorable que ses acolytes. 

Arrivés un vendredi soir, nous ne pouvions échapper à la sortie nocturne. Nous avons donc grignoté un bout dans le quartier chic et touristique de la ville, le « Chapinero ». Puis nous avons prolongé les festivités dans une boîte environnante. Une chose est sûre (la capitale aidant) les colombiens font les choses bien en matière de soirée. Culture oblige, nous avons du nous aussi montrer nos talents de danseurs. En effet, dans un lieu où tout le monde, jusqu’au vigile, danse, nous ne pouvions rester statiques. 

Le lendemain, réveil en douceur, nous récupérons les heures de sommeil perdues la veille et partons petit-déjeuner vers midi. Nous avons le luxe de nous faire guider au travers de la ville par des locaux, et nous en profitons pleinement. Deuxième pause pour remplir nos estomacs d’une salade de fruits comme jamais nous n’en verrons en France, puis nous repartons pour monter en haut du Monserrate juste avant que les nuages ne nous obstruent totalement la vue. 

Nous cuisinons pour eux le soir. Ainsi en échange, le lendemain, nous nous réveillons avec le petit déjeuner servi. Forte heureusement pour nous, nous échappons à la fameuse « Changua » et en restons au fromage trempé dans le chocolat chaud. 

La changua est un petit déjeuner typique, une sorte de soupe au lait, oeuf, pain et oignons. Dommage, mais nous repasserons... 

Pour notre dernier jour, ils souhaitaient nous faire découvrir le parc Simon Bolivar. Manque de chance, le climat capricieux de Bogota s’est lié contre nous, déversant des pluies diluviennes. Nous nous sommes consolés en faisant un bowling dont je suis sortie grande gagnante. 

Enfin, nous avons clôt ce week-end en allant prendre un café chez la soeur de Mile, qui s’est très vite transformé en repas. Inutile d’en dire plus, si ce n’est que grâce à ces superbes rencontres, nous avons pu vivre au rythme des Bogoteniens le temps d’un week-end.  

Et parfois on croise un lama...

Pour ce qui est de nos impressions sur la ville, nous avons été agréablement surpris. A l’encontre de tout ce qu’on avait pu entendre, que ce soit « une ville congestionnée » ou « un amât d’habitant ne préservant pas leur environnement », nous avons trouvé notre passage fort agréable. Les espaces sont vastes, les immeubles sont à taille humaine et nous pouvons aisemment rencontrer des espaces verts. 

L’accessoire que l’on s’est promis d’acheter à notre retour 

Il est vrai qu’à deux l’expérience aurait peut-être été différente. Toujours est-il que nous avons passé de très bons moments et que nous prévoyons déjà notre prochaine rencontre que ce soit à Medellin, en Uruguay ou encore en France. 

Despues ~ Medellin