SAN BLAS

21 Mars - 23 Mars 

Après avoir laissé mon père et mon frère a l’aéroport, nous partons de notre côté pour les îles San Blas. Dernier luxe que nous nous accordons, celui ci clôture notre passage en Amérique centrale à merveille. 

Nous entrons dans le véhicule de notre chauffeur à 5 h du matin. Encore peu réveillés nous ne prêtons pas attention à son intérieur. C’est au levé du soleil que nous percevons une croix gammée flottant fièrement au bras du rétroviseur. D’abord surpris, puis quelques peu décontenancés nous finissons par lui poser la question. Quelle en est la signification ? 
Il nous explique alors que c’est le symbole de la révolution Kuna (ou Guna) lors de l’arrivée des colons. 


Ce peuple est incroyable, car après la reconquête de leurs terres, ils ont continués à se battre et aujourd’hui c’est contre l’état Panaméen qu’ils luttent. 
Ils gèrent les 365 îles des San Blas, loin de la corruption ambiante du pays, ils établissent leurs propres lois et sont totalement indépendant. Je devrais d’ailleurs dire « elles » car cette civilisation se base sur un système matriarcale. Autrement dit le paradis sur terre : les femmes ont le pouvoir de décision et organisent la communauté, tandis que les hommes obéissent. (Ne serait-ce pas déjà le cas chez nous à vrai dire ?)


Une fois rassurés nous prenons l’embarquement et commençons à zigzaguer entre ces fameuses îles. Certaines sont désertes, d’autres habitées, et d’autres encore surexploitées. 

Nous sommes chanceux, la notre, Naranja Grande, paraît être la plus préservée, et exploite ses ressources de manières plus que raisonnable. C’est en tout cas ce que nous conte Yuliano le manager de l’île. Ainsi nous nous retrouvons quasi seuls sur cette petite île, mangeant de la pêche du matin et vivant au rythme du soleil. 



Il nous présente également, comme il aime à les appeler ces « boss », les femmes propriétaires de l’île. Je ne peux malheureusement pas vous les présenter, car il est impossible de les prendre en photo, si ce n’est en payant. Voilà la seule volée au passage.

Sinon il y a toujours Google, voici un lien pour vous faire une idée.

Tant de mots ne sont finalement nécessaires que pour ce qui ne peut se voir. Je vais laisser parler les photos d’elles même et simplement ajouter que nous avons eu le privilège de voir des raies, l’attaque d’un requin sur notre filet de pêche, beaucoup d’étoiles de mer, et enfin le balais de dauphins à l’aube à à peine 500 mètres de nous. 



Cette étape a été magique et ressourçante. Nous avions une île pour nous tout seul, sans électricité ni réseau. Que du bonheur. 

Despues ~ Carthagène des Indes

Commentaires

Articles les plus consultés