Carthagène des Indes



24 Mars - 30 Mars 

Pour rejoindre la Colombie nous sommes contraints de prendre l’avion, le passage de frontière par les terres étant plutôt déconseillé. 
Le vol se passe sans encombres, juste le temps de jouer à la version colombienne de « qui veut gagner des millions? » en mangeant le sandwich distribué par l’hôtesse. 

Le passage de l’immigration est une autre paire de manche. Nous passons autant de temps dans la file d’attente que dans l’avion. Et lorsque notre tour vient, c’est un vrai jeu de stratégie pour tomber sur l’employé qui parait le plus sympa. Heureusement nous tombons sur « le petit nouveau » et notre justificatif de sortie du territoire passe comme une lettre à la poste. 

Soulagés nous partons affronter la chaleur assommante de la côte caraïbe. 
Connue comme l’une des plus belle ville d’Amérique du Sud, Carthagène des Indes nous surprend surtout par sa configuration. Il n’y a qu’à regarder une carte pour nous comprendre. Le contraste entre le charme coloniale de la vielle ville et les nombreux gratte-ciel y sont aussi pour beaucoup.


Bref, nous filons droit vers notre Airbnb, dans le quartier de Manga. A notre arrivée Juliana nous invite à entrer. C’est la propriétaire de l’appartement, qu’elle nous fait visiter. Sans briller par ses grands espaces, c’est un intérieur simple mais très chaleureux. On s’y sent rapidement comme chez nous, et goûtons à un air d’auberge espagnole. 

Le sandwich de l’avion n’ayant pas suffit, nous partons affamés à la conquête d’une « cantine » du coin où nous goûtons à la cuisine colombienne. Je comprends alors que cette coutume de tout faire frire ou d’ajouter un maximum d’huile dans chaque plat ne va pas plaire à mon estomac. Mais je fais l’effort et me régale. 


Au retour nous apercevons les deux enfants de Juliana traverser l’appartement, et faisons la rencontre de son époux Fernando. 
Leur manière de vivre nous plait beaucoup. Et en particulier celle d’avoir supprimer les baies vitrés donnant sur le balcon, vivant ainsi à l’année comme à l’extérieur.

 Restant 6 jours dans cette ville avant notre volontariat, et m’étant fait une légère déchirure musculaire, nous optons pour du repos, toujours plus de repos. 


Nous profiterons tout de même du charme de Getsemani et des quartiers environnant. Le premier soir nous prenons le pouls de l’ambiance colombienne dans les rues où tous les habitants sont dehors. Devant l’église se donne un cours de Zumba à ciel ouvert, entouré des vendeurs de rues proposant leurs grillades, arepas et street food en tout genre. 
Malgré la horde de touristes présente, nous ne boudons pas notre plaisir. 

Nous remarquons déjà cette ambiance qui diffère de ce que l’on a pu voir avant. 
Il faut avouer tout de même que des similitudes avec Cuba apparaissent, côte Caraïbe oblige ! 


Lors d’une balade dans la ville nous sommes appelés par une française courant derrière nous. Nous la reconnaissons seulement au dernier moment. Il s’agit d’un couple voyageant avec leurs deux enfants en bas âge. Il se trouve que nous avions pris le même bus au Mexique. 1 mois plus tard, nous nous sommes retrouvés à manger à côté d’eux dans un restaurant sur le lac d’atitlan. Nous les avons de nouveau croisés dans les rues d’Antigua. Enfin nous nous recroisons de nouveau par pur hasard en Colombie. Cette anecdote a le mérite d’être notifiée. 


Puis un matin, alors que nous flânons dans le salon, nos hôtes s’apprêtent à faire des travaux dans leurs autres Airbnb. Nous leur proposons notre aide qu’ils acceptent sans rechigner. Nous voilà transformés en bricoleur pour la matinée. Pour ceux qui nous connaissent bien, vous vous doutez que nous n’avons pas été une main d’œuvre très rentable. M’enfin, nous avons quand même remplacé un store, posé une télé et posé de la décoration. 


L’après midi c’est Juliana qui nous embarque pour « tester » une dégustation de café qu’elle doit promouvoir. Ravis nous acceptons avec plaisir et goûtons à de délicieux cafés tout en découvrant de nouvelles manières de le préparer. 


Le courant est bien passé avec cette famille. Nous prenons alors les devants pour proposer un repas ensemble avant notre départ. 
C’est de cette manière que nous avons dégusté de très bons patacones au son de musiques colombienne. Nous avons même eu le droit à une lecture en Français par Fernando.  
Parce qu’elle est trop belle pour qu’on la garde, en voici un extrait. 



C’est sur cette dernière rencontre que nous partons découvrir le désert Colombien.

Despues ~ Desierto de la Guajira

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