Passage de frontière - Guatemala nous voilà !



Pour arriver au Guatemala, nous bookons un transfert partant du Mexique et passant par le Bélize. Le choix s’est fait surtout pour des raisons économiques et stratégiques car nous partions de Bacalar. Manque de pot nous choisissons une des pires agence sur le marché. Bien entendu nous ne nous en rendons compte que le matin même, en attendant notre chauffeur à 6 heures du matin. 

Les commentaires Google ne sont pas encourageant : 

Extorsion, arnaque à la carte bancaire, chauffeur alcoolique, abandon sur autoroute... tout y passe, et l’agence semble spécialisée dans les pires expériences. 

Ravis de cette nouvelle nous gardons espoir, même après 2 heures d’attente. Voilà notre chauffeur qui arrive au loin. Outre un air fatigué et une hygiène douteuse, pas d’odeur d’alcool : ouf, sauvés. 
Les premiers échanges nous contrarient un peu. En effet, ce brave homme nous fait comprendre que nous ne pouvons pas monter dans la camionnette pour une raison encore aujourd’hui inconnue ! Une solution existe pourtant selon lui, et cette dernière consiste à payer 1 000 pesos de plus pour qu’il puisse faire son plein d’essence. Nous ne nous débinons pas, et déclinons gentiment sa proposition. 
Finalement pas si mal intentionné que ça, ou simplement fatigué d’essayer d’arnaquer les touristes, il accepte que l’on monte. En nous invitant à charger nos sacs, il manque de me tomber dessus, ou de me faire une accolade ? Je préfère penser que la deuxième option est la bonne.

Nous voilà donc partis pour 10 heures de route avec un mexicain, une hollandaise, un nouveau zélandais et un belge ne parlant que anglais ou allemand. 
Les premiers signes de fatigue apparaissent au bout de 10 minutes lorsqu’on voit l’un des deux conducteurs fermer les yeux tout en tenant le volant d’une main. Rassurant. 
Vous comprendrez notre soulagement lorsque nous opérons le changement de camionnette à Bélize city. Nous laissons derrière nous un Français plutôt remonté, qui insulte notre nouveau chauffeur. Il semblerait qu’il ait été déposé dans la mauvaise ville. Notre cruauté humaine se réjouit que cela ne nous soit pas arrivé, mais notre empathie éprouve tout de même un peu de pitié pour lui. 

Pour notre part, nous sommes chanceux, le reste du trajet se déroule comme convenu : aucune arnaque (si ce n’est le prix injustifié et exorbitant de la taxe de sortie pour un pays que nous avons seulement traversé), aucun accident, et nous arrivons même plus tôt que prévu. 

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