El Remate



17 Janv. - 23 Janv. 

Nous commençons à découvrir le Guatemala en posant nos sacs autour du lac de Peten. Et plus exactement à El Remate, un village moins connu que l’île de Flores, à 30 minutes de là. Il nous faut à peine quelques minutes pour nous rendre compte qu’il y a ici, tout ce que l’on recherche : la tranquillité et le contact avec les locaux. Rajoutons à cela, un ou deux pontons pour profiter du lac et un coucher de soleil captivant, et voilà un lieu où nous pourrions nous installer. 




A El Remate une règle simple à respecter : dire bonjour avec son plus beau sourire à tous ceux que l’on croise. C’est en tout cas celle que les habitants ont l’air d’adopter. Nous tombons à nouveau sur des hôtes chaleureux, et prêt à nous aider/ conseiller à tout moment. Une famille unie, où les enfants de 20 à 34 ans sont toujours volontaires pour aider leurs parents, quitte à cumuler une double journée de travail. Tout le monde se donne du mal pour nous accueillir, y compris les fourmis qui investissent notre salon. Des fourmis qui ressemblent plutôt à des araignées, soit dit en passant.

Notre maison et notre animal de compagnie pour la semaine 

Nous nous y sentons tellement bien que nous décidons d’annuler notre étape à Semuc Champey pour gagner quelques jours de plus auprès de Vilma, la maitresse de maison. Entre deux échanges privilégiés, nous prévoyons la visite de TIkal de 5h30 à 14 h. Juste assez de temps pour marcher sur les traces des explorateurs et profiter des ruines maya de ce parc naturel.

Le cimetière du bout de notre rue 

Nous sommes accueillis par des bruits étranges similaires aux cris d’un jaguar. Ce sont enfaite les singes hurleurs qui circulent juste au dessus de nos têtes. Leurs cousins, les singes araignées nous balancent quant à eux les fruits encore vert dont ils ne veulent pas. Le site est gigantesque, plus de 3000 ruines seraient encore ensevelies sous la végétation. Nous prenons le temps de tout visiter avec deux Agenais (Manon et Stéphane), qui étaient dans notre bus à l’aller.  





L’Homme VS la nautre 




Nous sympathisons et nous nous retrouvons le soir, après une sieste et une baignade, pour partager quelques bières devant le coucher du soleil. Il y a également avec nous 3 autres françaises venues de Lyon. 

En croisant quelques touristes, nous nous disons que le tourisme au Guatemala est vraiment différent de celui du Mexique. Les personnes choisissant cette destination sont la plus part du temps en voyage de longue durée, et ont surtout une façon d’appréhender les lieux beaucoup plus respectueuse que ceux croisés au Mexique. 


Cette réflexion se confirme avec la rencontre (à nouveau) d’un couple de Français durant la visite du Biotopo, où nous n’avons d’ailleurs rien vu si ce n’est deux espèces d’oiseaux différentes. Nous échangeons avec eux en début de soirée. Etant sur la fin de leur tour du monde, nous prenons les bons conseils et nous nous racontons nos anecdotes.




Le lendemain, notre tentative pour louer des kayaks échoue médiocrement. Nous nous baladons un peu dans le village (il n’est vraiment pas très grand) et tombons par hasard sur un atelier d’artisanat. Nous faisons les curieux et sommes pris à notre propre jeux. Il est déjà trop tard quand un homme nous fait entrer dans sa maison, nous assoie sur des chaises de fortunes et commence à nous exposer TOUT le travail de son frère. 







Fascinés par son travail, mais ne pouvant nous charger avec des souvenirs, nous nous en sortons avec un « nous reviendrons plus tard », mais nous saluons tout de même l’artisan, Fernando. Ce dernier arrête son travail pour nous présenter à sa famille et il commence à nous en dévoiler plus sur son histoire. Décidément vraiment gênés de rien ne pouvoir lui acheter, nous nous promettons de revenir le soir pour offrir des bonbons ou quelque chose à sa fille. Cette derniere venait tout juste de revenir de l’hopital après s’être fait mordre par un serpent très certainement venimeux. 




Nous tenons notre parole et revenons avec de quoi dessiner pour leur fille. Fernando insiste pour qu’on s’installe et sa femme nous prépare une orangeade. Nous échangeons pendant un bon moment, jusqu’à temps que le pasteur nous interrompe et vienne réciter un passage de la bible. Mince, nous sommes coincés. Nous restons évasifs quant à notre pratique de la religion, mais respectons leur prière.

Nous quittons finalement cette petite famille en les remerciant pour ce moment. Ils nous remercient à leur tour en nous offrant deux souvenirs chacun. 
Ce sera un séjour riche en rencontre. Nous retrouverons d’ailleurs pour notre dernière soirée, la famille d’argentins rencontrés plus tôt à Bacalar. Une journée épuisante, mais réellement réjouissante. 




Nous partons tôt le lendemain matin pour rejoindre Rio Dulce en bus. Nous tentons d’être discrets,  mais rien à faire. Vilma et son fils, Edgar, sortent encore en pyjama pour nous rattraper et nous dire au revoir. 




Despues ~ Rio Dulce  



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