Mexico 

                                   
5 Déc - 11 Déc

    Arrivée à CDMX (Ciudad de Mexico) aux alentours de 23 H. Ayant été avertis auparavant, nous commandons directement un Uber pour rejoindre notre logement. En effet, ce monstre de pollution niché à 2 300 mètres d’altitude, n’est pas très fréquentable passé 19 H, excepté quelques un de ses quartiers. Et le trajet nous le confirme, les rues sont très calmes, nous apercevons 1 ou 2 groupes de mecs au coin d’une ruelle, le reste de la ville est complétèrent désert. Au pied de notre immeuble, un garde est présent H24. Situé en plein centre historique, le quartier est safe d’après le propriétaire.
Ravis de prendre possession d’un espace qui nous est exclusivement réservé, nous installons nos affaires et décidons de réserver 2 nuits de plus dans la capitale afin de nous poser. Il était temps de quitter Cuba. 

                
     Le lendemain nous commençons à visiter la ville, nous nous laissons aller de quartier en quartier. Nous n’avons pas trop d’apriori sur le Mexique, mis à part son insécurité nocturne et son environnement pollué. C’est peut être ce qui participe à notre surprise, car Mexico est loin d’être hostile, au contraire. L’impression qu’elle nous rend est plutôt celle d’une ville propre (nous nous entendons cela reste une capitale) et riche par sa diversité. L’architecture urbaine est vraiment surprenante car très hétérogène. On passe d’un style colonial à un bâtiment très moderne, puis à des ruines adossées à d’hyperstructures...  
     Une chose nous amuse en particulier, c’est cette spécification des quartiers (le notre semblait être celui de l’automobile avec des gentes, fauteuils, pot d’échappement et j’en passe, sur plus de 4 pâtés de maisons). On passe ainsi du domaine de l’électronique à celui des cosmétiques, puis de l’audio, et ainsi de suite. 
    Xa s’empresse de goûter à la cuisine locale et fait l’expérience de son premier tacos, plutôt encourageant. On prend un peu de hauteur, et nous offrons un panorama de la ville en haut de la tour latino America. Puis nous faisons un tour au marché artisanale où Xa trouve sa mounac de voyage.
En bref, nos premières impressions sont bonnes, le contraste avec Cuba est brutal mais positif, retrouver la vie urbaine semble nous faire du bien.

                  
           

      Le jour d’après nous nous rendons au site de Tehotihuacan, le plus tôt possible pour éviter la foule. Nous avons bien fait, la vue est splendide en haut de la pyramide del Sol (la plus haute du site avec ses 65 mètres de marches) et nous sommes peu nombreux. Nous ne regrettons pas d’être venus, le musée est vraiment intéressant, et le site impressionnant. Nous partons juste quand les cars de touristes arrivent, et nous les évitons de peu. 
    L’après midi sera consacrée à une balade autour du Zocalo. Au delà de cette grande place où se trouve le palacio Nacional, les alentours ressemblent à une sorte de marché de la Pallice géant avec des vendeurs en tout genre, on passe des vêtements de sport à des lumières et bibelots inutiles (par milliers, vraiment). 


                                  

    Le samedi, nous partons visiter le quartier de Coyoacan, à quelques stations de métro du centre. Beaucoup plus calme, mais aussi plus aisé, c’est un très beau quartier, qui séduit par sa tranquilité ambiante et ses petits parcs. Nous ne manquons pas de faire une pause déjeuner au marché et de goûter aux saveurs locales. Nous enchaînons ensuite avec Xochimilco, où nous comptions nous balader en barque sur les canaux, et visiter la Isla de las muniacas. Mais nous arrivons trop tard, et nous faisons avoir par des rabatteurs à vélo qui nous dirigent sur plus de 500 mètres, directement dans la gueule du loup : vers l’embarcadère le plus cher de tous. Nous déclinons les offres, et sur les conseils d’un habitant nous nous empressons de rentrer au centre, au lieu de visiter le quartier. Il est déjà 17h, et visiblement nous risquons rapidement de nous faire dépouilller.
   En allant au resto le soir, nous faisons la rencontre d’une française basée à Chihuahua, travaillant pour La Défense des droits de l’homme. À Mexico pour quelques jours, nous gardons son contact, pour se retrouver et échanger de bons conseils. 


                   
                
                    
                  

   Le dimanche sera consacré à la visite du musée de l’anthropologie. Musée très riche et retraçant en détails les différentes cultures mexicaines. Construit à l’initiative du président Lopez Mateos pour que les mexicains soient fiers de leur pays, l’objectif est atteint !
   On profitera jusqu’en fin d’après midi du vaste parc Chapultepec qui l’entoure, où semble se retrouver familles et amis le dimanche. Une vrai bouffée d’air frais au sein de la ville. 
   Les deux jours suivants nous permettrons de travailler un peu sur notre itinéraire et réserver nos logements et transports car à l’approche des fêtes tout est pris d’assaut, et les prix augmentent généreusement. On en profitera aussi pour aller courir. Nous contions aller voir la Basilic de Guadalupe, mais nous ne savions pas que la fête de la vierge tombée le 12 Décembre, nous renonçons donc face aux 8 millions de pélerins attendus pour l’événement. 

                                   

     A défaut, nous nous sommes imprégnés de la culture locale en nous rendant à un combat de Lucha Libre (une vrai distraction institutionnelle pour les mexicains) où nous avons retrouvé Florence la strasbourgeoise rencontrée quelques jours auparavant. Nous faisons la connaissance de sa collègue colombienne accompagnée de sa sœur. Cette dernière nous donne son numéro pour qu’on la retrouve une fois en Colombie. 

     En résumé Mexico aura été une très bonne expérience, pas si dangereuse que ça si l’on ne fait pas n’importe quoi. La capitale nous aura surpris sur de nombreux aspects, la population d’apparence froide, était en faite adorable et volontaire pour nous conseiller ou nous aider. Un bon début pour ce pays qui paraît cacher encore beaucoup de trésors culturels et humains. 

                                 

Petite info bonus, chaque jours, et peu importe la classe sociale, nous voyions manger les mexicains à toute heure et de tout et n’importe quoi. Hormis leur facilité à manger de manière excessive, Florence nous auras appris que les mexicains mangeaient de la manière suivante :

- un petit déjeuner (salé ou sucré) le plus souvent pris en extérieur 
- Un snack à 11 heures (là encore de tout genre : tacos, sucreries, chips, soupe...)
- Un repas complet entre 14 h et 15 h. Et à nouveau des snacks tout au long de l’après-midi
- Le soir venu, ils se contentent généralement d’un repas très léger, une soupe, ou un fruit
Ce qui explique aussi que de nombreux restos fermaient à 17 heures. 

Despues ~ Guanajuato


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