YUCAY ET LA VALLEE SACREE 


26 Juillet - 27 Juillet 

Histoire de ne pas rester fâchés avec les sites incas du Pérou, nous optons pour plusieurs visites au sein de la vallée sacrée. 
Nous prenons pour point de chute la petite ville de Yucay à seulement 5 minutes en tuc tuc de la plus connue « Urubamba ». 



Une feria s’organise dans le parc voisin de notre AirBnB. Ni une ni deux, nous y faisons un saut à deux reprises. L’occasion de regoûter aux picarones (entre le Churros et le beignet), de connaître la différence de prix entre un cochon d’Inde à cuisiner et un d’élevage, et d’acheter les fameux « Toritos de Pucara ». Typiques de la région, on retrouve ces petits taureaux sur de nombreux toits de maison. Vendus uniquement par paires ils apportent protection et bonheur à la famille. 



Nous partons dès le lendemain visiter la ville de Pisac ainsi que ses ruines incas.



Nous avons un vrai pilote qui devait certainement avoir une envie pressante pour aller aussi vite dans les virages et routes de montagnes. Sains et saufs, mais l’estomac quelque peu bousculé, nous commençons par le marché artisanal. Nous retrouvons les tissus déjà croisés auparavant avec quelques variantes. Rien à dire, l’artisanat péruvien mérite sa renommée, et il est difficile d’y resister. 



Nous nous perdons un peu dans les rues façonnées et retrouvons des aires du village hippie de San Marcos la laguna (au Guatemala). 
En effet les touristes au style décontracté, coiffés de ruban ou de perles en tout genre nous donnent l’impression de flotter dans une ambiance très 69´s.

Nous ne résistons pas à l’appel du marché et nous glissons entre les bancs d’un petit stand. Nous dégustons la traditionnelle soupe pré-déjeuner et optons pour une truite frite. 



Fin prêts à explorer le site archéologique, nous grimpons en taxi jusqu’au site de Pisac. Nous sommes tout de suite plus surpris par ces vestiges. Premier atout, c’est tout juste s’il faut jouer à « où est Charlie ? » pour repérer les visiteurs. Ensuite la configuration du site est impressionnante. 
Nous suivons la marche et redescendons tranquillement jusqu’au village avant que le soleil ne se couche. 



Le jour suivant promet d’être sportif. Conduits par Atilio, notre chauffeur de taxi compréhensif et serviable, nous prévoyons la visite de 4 sites au sein de la vallée sacrée. Nous partons dans un premier temps en direction d’Ollantaytambo, lieu de violentes luttes entre les incas et les espagnols. Nous visitons donc les ruines de l’ancienne forteresse qui constituent un bon échauffement pour le reste de la journée.



 Nous échappons de peu aux vents de poussière en allant nous restaurer dans un petit restaurant typique. 



Nous reprenons la route, juste le temps de digérer et de prendre un peu d’altit

ude et nous voilà à notre seconde étape : les terrasses de Moray. Situées à 3 500 m d’altitude, ces étranges cercles sont enfaite l’ancien centre de recherche agricole dont se servaient les Incas pour leurs cultures. Chaque « marche » semblait constituer son propre microclimat , ce qui permettait alors les expérimentations. 



Non loin de là, se trouvent les salines de Maras. Nous traversons les vastes champs d’orges et autres céréales en tout genre, servant entre autre à produire la bière locale « cusceña ». En fond, nous avons le droit à une majestueuse chaîne de montagne qui donne tout son cachet au paysage.



Nous commençons à entrevoir cet impressionnant flan de montagne qui accueille près de 4 000 puits destinés à la production de sel. Et lorsque nous nous approchons l’impression n’est que plus grande, d’autant plus lorsqu’on sait que la mer se trouve à plus de 400 km de là. Nous tirons notre chapeau à ces travailleurs qui chargent chaque jour sur leur dos des sacs semblant peser plus d’une tonne, devant nos yeux curieux de touristes. 



Enfin, pour conclure cette journée de course dans la vallée sacrée, nous nous rendons au petit village de Chinchero. Nous ne sommes malheureusement pas tombés le bon jour pour assister au marché et voir ces fameux chapeaux hauts à la vente. Cependant nous jouissons d’une tranquillité toute aussi appréciable. Nous errons dans les rues désertes, mais pas moins charmantes où empreinte de la conquista espagnole et vestiges incas paraissent cohabiter.  

Nous n’aurions pu profiter de cette fin de journée sans une prise de risque. C’est ainsi qu’en frôlant les boutiques de souvenirs, une vendeuse ou bien désespérée ou seulement morte d’ennuie, a jeté son dévolu sur Claire et l’a poursuivie jusqu’à ce que l’on remonte dans le taxi, tentant coute que coute de vendre son tissu. 



Pour mettre fin à cette course poursuite effrénée à travers le village, tels des protagonistes de film d’action, nous ordonnons au chauffeur de démarrer. Bon d’accord, j’en rajoute peut être un peu. 

Toujours est-il que nous en avons pris plein les yeux durant cette journée sur les traces des ancêtres incas. 

Despues ~ Le lac Titicaca

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