LIMA
18 Juillet - 20 Juillet
Nos premiers moments au Pérou étaient un peu particuliers, nous ne pouvions nous en faire une première impression car nous étions encore proche de la frontière et qui plus est au coeur d’un paysage désertique.
Nous avions à peine passé 12 heures à Piuja que déjà nous embarquions dans un avion à destination de Lima. Ayant prévu 2 semaines pour le Pérou, nous n’avons d’autres choix que de prendre plusieurs vols courts, à mon plus grand désespoir.
Nous arrivons donc aux alentours de 22 heures à l’aéroport de la capitale. Malgré le retard de notre vol, nous arrivons quasiment en même temps que Claire, la maman de Xavier.
Nous nous retrouvons dans le hall et prenons toutes nos précautions afin de commander un vrai taxi. Tout comme CDMX il est fortement déconseillé de marcher de nuit dans la ville. Le quartier de l’aéroport n’aidant rien.
Et vient le moment du saint graal : le fromage. Pas totalement fous, nous avions missioné Claire pour parer notre nostalgie fromagère. Et l’opportunité se présentant, nous avons rajouté un bonus charcuterie. Toutes les conditions sont donc réunies pour fêter les retrouvailles. Et cette parenthèse familiale est la bienvenue à l’approche de la moitié de notre voyage.
Le lendemain nous pouvons enfin découvrir la ville sous la lumière du jour. Ou plutôt sous la grisaille de la pollution. Ce qui saute aux yeux dans un premier temps est en effet ce temps mossade et ces bâtiments imposants mais peu entretenus. Nous ne faisons pas les fines bouches et laissons une chance à ce brouillon de circulation.
Nous commençons par le quartier de Miraflores et traversons son parc à chats. Ce dernier porte bien son nom puisqu’ici se retrouvent les chats errants du quartier. Une association se charge de disposer aux pieds des arbres des barquettes de croquettes. Ainsi les félins investissent aisément les lieux, et l’on se sent rapidement comme « invités » chez eux.
Nous poursuivons par le « mercado 1 » qui nous surprend par son large choix de produits. Nous sentions déjà cette influence de l’autre côté de la frontière, mais nous sommes encore plus épatés par ces étales. Et qui aurait cru que nous trouverions différentes sortes de fromages.
Nous ne pensions pas non plus faire une pause gastronomique en séjournant au Pérou. Alors sans se priver, nous y allons du Pisco Sour, et des ceviche. Cependant nous laissons toujours de côté le Cui (cochon d’inde).
Nous nous approchons de la côte et après avoir décliner l’offre d’un surfeur insistant pour que Xavier se jette à l’eau. Claire goute à l’océan pacifique. En fin de journée, nous préparons l’arrivé de Christine et trouvons un taxi des plus serviables. Ce dernier nous offre une visite guidé dans le quartier dit « dangereux » de Socolla.
La nuit étant tombé nous ne pouvons malheureusement pas descendre pour se balader dans cette zone portuaire. Les rues sont désertes, mais paraît-il qu’il n’y pas de meilleur endroit à Lima pour manger un repas typique. Nous ne sommes pas totalement perdant car notre chauffeur s’avère être un guide d’exception qui connaît les moindres recoins de son quartier. L’heure approchant nous filons à l’aéroport et retournons fêter l’arrivé de Christine à l’appartement.
Ne nous lassant pas d’arpenter les allers des marchés, nous y retournons pour que notre nouvelle arrivante prenne ses marques, nous y faisons une pause déjeuner et prenons conscience de la gentillesse des péruviens. Nous passons par deux autres marchés et clôturons la journée par le « circuit magique » des fontaines dans un parc proche de notre logement.
Il est déjà temps de refaire les sacs car nous partons aux aurores le lendemain pour un vol en direction de Cusco.
Durant ces deux jours nous avons eu le temps de sympathiser avec le gardien Vénézuélien de notre immeuble. Pour le remercier de nous avoir booker un taxi pour le lendemain, nous l’invitons à gouter au fromage et à la charcuterie qui nous restaient. Nous lui laissons également deux ou trois affaires.
Pour conclure, je dirai que Lima n’est pas si désagréable qu’on nous le laisse penser. La circulation peut, certes, être pesante. Mais elle offre tout de même une côte océanique pour respirer, des espaces verts et des édifices emprunt de l’histoire du pays. Sans compter que nous tombons en plein hiver, la météo n’aide pas, mais la sympathie des habitants rattrape le tout.
Despues ~ Cusco
Commentaires
Enregistrer un commentaire