CUENCA / FRONTIÈRE ÉQUATEUR - PÉROU

15 Juillet - 17 Juillet 

Nous prenons donc le taxi qui nous attend devant la maison des volontaires afin de rejoindre le terminal. 

Apres avoir traversé une portion de forêt Amazonienne, nous arrivons le lendemain matin à Cuenca. La nuit a été courte, mais nous n’avons que peu de temps pour visiter notre ultime ville d’Equateur. Nous petit-déjeunons et commençons à arpenter les rues. 

Le style coloniale du centre historique est présent, bien plus que lors des précédentes étapes. C’est certainement la raison de la renommée de Cuenca. 

Nous passons par le marché aux fleurs, puis en venons au plus interessant : le marché des fruits et légumes. 

Les allées sont organisées et les produits plus variées que jamais. Nous sentons que nous approchons du Pérou. 

Nous nous laissons tenter par la zone de restauration et plus particulièrement par la spécialité locale : l’hornado. Comme la photo le suggère, il s’agit d’un cochon entier cuit suivant une certaine inclinaison au barbecue, il ne reste plus qu’à se servir. 

Nous poursuivons la balade. Pas de musée ni de site, la ville suffit à elle-même. Un régale pour tout amateur d’architecture. 

Et après avoir bien marché, nous rentrons récupérer les heures de sommeil perdues la veille. 

Le soir, la cousine équatorienne d’une amie à nous nous propose de boire un verre. Nous surpassons la fatigue et saisissons l’occasion pour découvrir la ville avec son copain et sa sœur. Le verre se transforme en vrai visite guidée. Nous passons par les points les plus importants de la ville et avons même le droit aux anecdotes historiques. Nous apprenons d’ailleurs que Cuenca a la particularité de ne pas être sectorisée par classes sociales. Une aubaine pour l’Amérique latine. 

Assoiffés par ce tour nocturne nous finissons tout de même par prendre ce verre et grignoter dans un bar à bière tenu par un belge. L’occasion de regoûter aux champignons farcis au four et aux bières fortes.

Nous ne regrettons pas d’avoir accepté l’invitation. Car outre le fait d’en avoir appris un peu plus sur les lieux, nous avons rencontrés des personnes fort sympathiques, qui nous ont consacré plusieurs heures en sortant du travail, sans même nous connaître. 

Le lendemain nous profitons encore un peu du pays et partons pour une deuxième nuit de bus, avec en prime cette fois-ci : un passage de frontière. 

L’arrêt approximatif est prévu à 4 heures du matin. 

Heureusement pour nous le confort de la compagnie laisse considérablement à désirer. Le sommeil se veut donc très léger. 

Heureusement, oui, car le chauffeur ne prend pas la peine de réveiller ses passagers et se contente de s’arrêter. 

Nous déduisons que l’immigration est en face et descendons en laissant nos bagages. Et alors que notre passeport est à peine tamponné, nous voyons notre bus démarrer sans aucunes explications et surtout sans nous.

Nous passons le pont à pied, espérant le retrouver de l’autre côté. En effet, il est bien la, et notre conducteur peu loquace aussi. 

Nous passons l’immigration péruvienne et remontons finir notre nuit tant bien que mal. 

Au petit matin nous découvrons les premiers paysages péruviens à Piura, pour le moins étonnant. Nous retrouvons des aires du nord de la Colombie. Nous sommes en plein désert. 

Cette ville n’est qu’une étape, nous prenons l’avion le soir même pour retrouver la mère de Xavier à Lima. Nous avons juste le temps de goûter à notre premier ceviche Péruvien.  

Despues ~ Lima