BILAN PÉROU
Nous n’avions pas laissé beaucoup d’espace au Pérou et à la Bolivie dans notre itinéraire, malgré les nombreuses remarques du style : « quoi !? Un mois pour faire les deux. Vous êtes dingues, il y a beaucoup trop de choses à voir. »
Pour autant nous n’avons pas changé nos plans, la seule difficulté a été de faire des choix.
La visite de Claire et Christine nous a aidé dans cette démarche. Ainsi nous avons laissé les treks et expéditions en haute montagne de côté pour privilégier la découverte culturelle et historique du pays.
Si nous devions nous en tenir au séjour, nous dirions que cette parenthèse nous a fait du bien. Nous arrivons à la moitié de notre périple, et retrouver une personne familière avec laquelle on peut partager une partie de notre voyage est réconfortant.
Si l’on doit maintenant parler du pays, je dirais que le Pérou m’a surprise par la gentillesse des locaux. Sans trop se poser de questions nous imaginions les péruviens froids et lassés du tourisme déjà bien installé.
Nous sommes finalement reçus par des personnes curieuses de nos impressions sur leur pays, et avec la volonté que nous en découvrions les plus belles ressources.
C’est aussi l’occasion de faire de sincères et belles rencontres avec des personnes à milles années lumières de nos habitudes occidentales. Bien entendu, nous n’échappons pas à certaines tentatives insistantes ou gonflage de prix.
Mais les distances et la durée de notre séjour ne nous permettent pas, une fois de plus, de nous faire une idée objective du pays. Nous quittons tout de même ses terres avec quelques souvenirs en poche.
Il y a d’abord :
- Les lamas que l’on croise de toute part
- Les montagnes qui deviennent notre lot quotidien
- L’incroyable artisanat
- Des rencontres et des visages inoubliables
- Les mate et infusions à longueur de journée
- Une gastronomie et des cocktails que l’on est heureux de retrouver
- Un retour aux essentiels
- Une histoire inca passionnante
Il y a ensuite :
- Les soupes avant chaque plat
- Des pommes de terre, encore et toujours des pommes de terre
- Des douches jamais vraiment chaudes
- Une exploitation du tourisme un peu trop abusive parfois
- Des distances obligeant les déplacements en avion
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